Centre Maurice Halbwachs

Mariana Otero

Date et heure
12/03/2024
15h00 - 17h00
Lieu
salle P004
Organisat·eur·rice·s
Discutant·e·s
Intervenant·e·s

Le groupe Cinéma et l’axe SSPD accueilleront la réalisatrice de documentaires Mariana Otero. Elle reviendra sur son expérience de réalisatrice ainsi que sur les différentes dimensions de sa démarche cinématographique, avant que la discussion soit ouverte à l’ensemble des personnes présentes.
La capacité de la salle étant limitée, nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire sur ce lien.
Synopsis
Depuis les années 1990, Mariana Otero a réalisé de nombreux films documentaires, traitant de sujets variés, qu’il s’agisse de femmes salariées souhaitant transformer leur entreprise au bord de la faillite en coopérative, avec Entre nos mains (2010), de la constitution du mouvement Nuit debout, avec L’Assemblée (2017), ou d’un institut prenant en charge les problèmes psychiques des enfants, avec A Ciel Ouvert (2013). Ses films, toujours porteurs d’une dimension politique, sont fortement liés aux préoccupations de nos propres recherches en sciences sociales. Vous pouvez trouver plus d’informations sur sa trajectoire ici.
L’approche visuelle prenant une place de plus en plus importante dans nos propres travaux, il semble essentiel de réfléchir aux dimensions éthiques, artistiques et politiques inhérentes à la pratique filmique. L’objectif est de pouvoir dialoguer autour des différentes réalisations documentaires proposées par les membres du CMH, mais aussi d’inviter des professionnels du monde du cinéma pouvant partager leur propre expérience, des conseils pratiques et leur regard extérieur sur nos propres démarches. 
La séance du 12 mars sera également ouverte aux personnes extérieures au CMH intéressées par l’approche audiovisuelle et les possibilités de construire des liens entre cinéma et sciences sociales.
En outre, nous attirons l’attention sur le fait que plusieurs des thématiques abordées par Mariana Otero trouvent un écho dans les différents axes du CMH, aussi bien sur la question des rapports de genre et de race, que sur celle de l’exclusion sociale, des mobilisations politiques et du rapport au travail.